Marie
Dubois
Si vous cherchez Marie, il y a de fortes chances qu'elle soit dehors et sur une planche. Véritable pile électrique, elle aime tout faire, qu'il s'agisse de dévaler une piste de ski, de carver une vague, de jiber avec une wing dans les mains ou de s’envoler en kitesurf ou en snowkite.
Il y a quelques années, Marie a quitté Paris et son style de vie urbain pour voyager autour du monde sans jamais regarder en arrière. En été, elle parcourt désormais les eaux claires de la Polynésie française. En hiver, elle profite de la poudreuse fraîche des Alpes françaises.
STAY FLEXIBLE.
Plus ou moins nomade. Pour l’instant, j’ai le plus ridé au spot d’Hitimahana au nord de Tahiti
Carver sur les vagues en surf foil et wing foil, les vols de pente en snowkite, les S-bend en kite, cut back en surf, poirier sur un longboard…La liste est longue !
Megaloop en kite juste pour l’adrénaline
Car je me sens mieux dans l’eau que sur terre, puis pour l’adrénaline et la liberté
Les waterwomen et watermen ; ceux et celles qui se donnent les moyens d’arriver au bout de leurs rêves
Poke Hawaïen et le saucisson, malheureusement pour moi
Marie Interview
Peux-tu nous en dire plus sur ta passion pour tes disciplines ?
En effet, c’est assez vaste. Je m’intéresse à tout ce qui touche à la glisse et je m’adapte à l’environnement où je suis. J’ai commencé le surf en Irlande à 21 ans puis j’ai enchainé avec le kitesurf, le wing foil et le surf foil lorsque je suis arrivée en Polynésie en 2016. Quand je suis en France l’hiver, je fais du snowkite dans les Alpes.
Ma famille ne pratique pas de sports de glisse donc cette passion m’est venue essentiellement en regardant des inconnus rider sur tous types de support ou en voyant des images sur internet. J’ai tout de suite vu que ce type de sport allait me plaire et j’ai fait en sorte de trouver des astuces pour habiter dans des endroits où les sports de glisse s’y prêtent bien. Par exemple, j’ai trouvé mon stage de fin d’études d’ingénieur en Polynésie. Je dois aussi avouer que j’étais plus intéressée par la destination que le contenu du stage !
Tu viens de gagner à la loterie, que fais-tu en premier ?
En premier, je m’achèterais un grand catamaran pour en faire profiter les amis et sillonner les îles du Pacifique à la recherche du vent et des vagues. Cela me permettrait aussi de construire mon projet professionnel bien plus rapidement : Proposer des charters avec cours de kite surf.
Quelle est la chose la plus incroyable que tu aies vécu ?
Il y en a beaucoup ! Tout a commencé lorsque j’ai quitté cette vie citadine que je n’aimais pas spécialement à Paris puis à Lyon pour une vie totalement différente en Polynésie. Je voulais faire ce dont j’ai toujours rêvé : les sports de glisses, les voyages, les rencontres, l’aventure. J’ai commencé le kite par exemple en faisant du bateau-stop toute seule, perdue dans les Tuamotus à la suite d’une mésaventure sur un autre bateau. J’ai rencontré des gens géniaux et ils m’ont emmenée dans un atoll inhabité et coupé du monde. Nous y avons kité deux semaines dans des conditions idylliques.
Que fais-tu de ta journée quand il n’y a pas de vent ?
C’est facile. Quand il n’y a pas de vent, je cherche les vagues et inversement. Et selon les conditions je sors soit le foil, soit le shortboard, soit le SUP, soit le longboard. Je suis toujours active !
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Greg Beneteau